Rentrée littéraire – mes coups de cœur

RITA de Marie Pavlenko

Une de mes dernières parfaite lecture. Merci @babelio_ pour cette découverte. @marie__pavlenko offre au lecteur la possibilité de se confronter aux problèmes nombreux de la jeunesse d’aujourd’hui et qui ne sont pas uniquement le harcèlement ou le danger des réseaux sociaux. C’est un roman choral fort, passionnant et bouleversant.

Présentation de la maison d’édition

Qui est Rita ? Que lui est-il arrivé ?

Tour à tour, élèves et professeur racontent leur année de terminale, celle qu’ils ont vécue.
Viggo, l’amoureux fou,
Romane, l’amie attentionnée,
Timour, le copain décalé,
tous brossent un portrait de Rita, une ébauche tendre, mais dramatiquement incomplète.
Car si leurs histoires disent l’amour, le désir, l’amitié, chacun avoue aussi être passé à côté du drame.
ersonne n’a rien vu venir.

Le silence des Pères – Rachid Benzine

Quand nos parents décèdent, nous sommes bouleversés.

Tristes ou heureux mais rarement indifférents.

Dans ce roman #lessilencesdespères sont porteurs de multiples voix, de multiples sentiments, mais avant toutes, celle de l’amour. Amour des parents, amis, famille, des autres jusqu’à s’oublier. Dans cette rencontre entre un fils pianiste international et la voix de son père décédé, c’est la reconstruction d’une vie, d’une époque et de l’amour filial que l’on va entendre. C’est beau, c’est à lire. Merci à @librairieentrelespages

Présentation de la maison d’édition :

Un fils apprend au téléphone le décès de son père. Ils s’étaient éloignés : un malentendu, des drames puis des non-dits, et la distance désormais infranchissable.
Maintenant que l’absence a remplacé le silence, le fils revient à Trappes, le quartier de son enfance, pour veiller avec ses soeurs la dépouille du défunt et trier ses affaires. Tandis qu’il débarrasse l’appartement, il découvre une enveloppe épaisse contenant quantité de cassettes audio, chacune datée et portant un nom de lieu. Il en écoute une et entend la voix de son père qui s’adresse à son propre père resté au Maroc. Il y raconte sa vie en France, année après année. Notre narrateur décide alors de partir sur les traces de ce taiseux dont la voix semble comme resurgir du passé. Le nord de la France, les mines de charbon des Trente Glorieuses, les usines d’Aubervilliers et de Besançon, les maraîchages et les camps de harkis en Camargue : le fils entend l’histoire de son père et le sens de ses silences.

Nouvel article sur mes lectures du moment

Haikus de Siberie – Editions Sarbacane

Jurga Vilé (scénariste)  Lina Itagaki (dessinatrice)

Ce qu’en dise les éditions Sarbacane :

Un roman graphique mêlant narration, collages et haïkus : incroyablement dépaysant !

La vie est belle.

Lituanie, 1941. Algis est encore un enfant quand il est déporté dans un camp sibérien. Il raconte son quotiden où l’on croise le fantôme de son jars domestique, une chorale, des Russes impitoyables, et même des soldats japonais !

Avec son regard pur comme l’azur et sa fantaisie d’enfant, Algis nous fait rire, nous surprend et nous émeut.

Mon avis sur cet ouvrage :

Je lis peu de roman graphique mais celui-ci a su allier la grande Histoire du monde et celles des gens. Notamment celle d’Algis un jeune lituanien déporté avec sa famille en Sibérie en 1941.

Ne vous attendez pas à lire un roman déprimant.

Cette histoire est effroyable mais le regard de cet enfant y met une poésie joyeuse. C’est la fille d’Algis qui raconte cette partie de la vie de son père rythmée par des haikus.

J’ai tout aimé de cet ouvrage, les dessins, les textes et par dessus tout l’humanisme. Merci @JurgaVillé