OUI, ce n’est pas un exercice facile, agréable ou tout simplement plaisant. Et non, ce n’est pas obligatoire.
Quoique !
Déjà, il faut savoir si c’est un méchant ou un gentil, le personnage principal ou un personnage secondaire, si il a de bon côté et des mauvais ou les deux.
Bref, de la pure création. Et parfois, on croit avoir cerné notre personnage et au final il ne réagit pas du tout bien dans le scenario où on va le mettre… aurais-je loupé quelque chose ?
Et bien, je dirai que le personnage construit sur la fiche peut très bien en fonction du texte, des évènements que vous aurez écrit, se transformer. Votre fiche n’est pas pour autant fausse. Mais il est alors important que le retournement de situation de votre texte justifie ce changement de personnalité.
Un méchant, par exemple, peut être au début plutôt gentil et, progressivement, par sa manière d’agir, de parler, de penser, puis ses actions, glisser vers sa caractéristique de méchant.
Par exemple, utilisez vos expériences personnelles (oui c’est facile à dire ça), vos rencontres avec des manipulateurs toxiques qui usent de techniques corrosives. Alors, il y a de forte chance que votre écrit devienne intense, palpitant, voire angoissant. Votre méchant arrive.
ça puise dans notre imaginaire personnel de lecteur/d’écrivant/d’humain, dans vos peurs profondes… Votre méchant est là !
Bref, quand on fait sa fiche de personnage, l’idéal c’est d’écrire quelques scènes d’essai en plaçant votre personnage dans différentes situations et ses réactions.
Écrivez comme si le roman prenait forme. Est-ce que votre personnage s’insère naturellement dedans, est-ce qu’il est parfait dans ce décor, dans l’intrigue, avec les autres personnages ?
Et si non, que vous dit-il ? Posez votre texte quelques jours, puis reprenez le, comme si c’était quelqu’un que vous ne connaissez pas qui l’avait écrit… On pari combien que vous trouverez comment résoudre vos interrogations !!
Alors fiche de personnage ou pas. Ma première réponse c’est oui. Oui pour poser les principales caractéristiques. Et Non, car parfois, nos personnages nous échappent, se transforment, vivent leur vie et nous autres, pauvres écrivants, nous subissons leurs diktat.