Du plaisir (ou pas) d’écrire des descriptions

Un de mes exercices cette année en atelier est d’écrire des descriptions.

Mais que met-on dans une description ? Y a t-il une limite ? Doit-on être précis ou évasif ? Comment les construire ?

Mais surtout, peut-on écrire un texte sans mettre un minimum de description dedans ?

J’ai souvent en atelier des écrivants qui n’aiment pas écrire les descriptions. Ils préfèrent intégrer des dialogues ou des narrations

Pourtant, l’importance des descriptions et le soin qu’on leur apporte peut changer complètement le rythme du texte. Mais comment s’en sortir quand on n’aime pas en écrire…

Prenons déjà les descriptions comme un outil d’écriture comme un autre.

Donc tout comme on peut écrire un roman sans dialogue, on peut écrire un roman sans descriptions.

Comme l’écrit Cécile Duquenne dans sa newsletter du 19 décembre 2022, pas de description dans un roman : « Ça ne le rendra pas moins intéressant ou moins abouti ou moins qualitatif.

Juste… moins descriptif ! »

Du coup, il me semble, que pour que le récit soit agréable pour le lecteur, d’autres aspect du texte comme les personnages, les dialogues, devront être mis en place.

Et là, on ne peut pas y couper, il faut compenser l’absence par la visualisation claire des personnages, et donc Vive la fiche descriptive des personnages !!

Publié par

marielaine

Animatrice d'atelier d'écritures et guide en Yinyoga

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