Le temps

Le temps ! Oui mais lequel ?

Le temps qui passe, celui qui me reste, celui ou je ne fais rien, mais vraiment rien du tout.

Et puis il y a le temps des cerises, le temps des secrets, le temps de la vérité, le temps de l’espoir, le temps de vivre….

Et il y a aussi « quel temps fait-il ? » Ah ! La météo, LE sujet universel

Bref ! Le temps est une vraie question. D’ailleurs, dans un article du Québec Science (Etienne Klein: Qu’est-ce que le temps? De  Marine Corniou), j’ai relevé une vision du temps :

«…, au début du XXème siècle, Einstein réfute cette notion de temps universel, et lie l’espace et le temps dans sa théorie de la relativité, n’est-ce pas?

Il a en effet montré que la séparation que l’on fait entre l’espace et le temps n’est pas absolue : elle dépend du référentiel.

La théorie de la relativité, qui est une révolution, est trop souvent présentée comme une simple modification de l’espace et du temps de Newton. Pour simplifier, on dit que le temps a une vitesse qui dépend de l’observateur…. »

Du coup, dans notre époque où tout « doit » aller vite, restons humbles, patients, sereins. Du temps, il y en a toujours pour écrire, se relire, se faire plaisir.

Le temps d’un vol

Et alors, si mon temps est différent du vôtre, et si vous avez envie d’écrire sur le temps, lequel choisirez vous ?

Scripturalement vôtre

Bientôt l’été !

Ah ! Cette période tant attendue tout au long de l’année et ou tout s’arrête : l’été, ses vacances, ses longues soirées.

Et si on en profitait pour jouer avec l’écriture, sans contraintes, là ou tout peut être écrit, posé sur la page du carnet, de la carte postale, sans que rien ne s’oppose à sa liberté de pensées.

Cette période où des mots surgissent alors qu’on ne s’y attendait pas. Où les pensées volent comme les fleurs de pissenlit. Où les nuages nous inspirent des histoires étranges…

Cette période qui, pour nous les écrivants, devrait nous permettre de jouer avec les mots. Alors voici une idée de jeu estival : écrire en « imitant » le style d’un auteur.

Je lis un roman et je tente d’écrire comme elle-il. Alors, qui s’y essaie ?

Scripturalement vôtre !

La phrase courte

Dans le cadre des ateliers d’écriture, je prépare souvent cet exercice « compliqué » : la phrase courte.

J’entends alors des soupirs et des grommellements (« 12 mots par phrases !! trop dur!!), et surtout durant le temps imparti (court aussi, c’est plus drôle), je vois les écrivants, compter et biffer les mots en trop. Voire réécrire la phrase.

Et c’est bien là le but de l’exercice, se relire, épurer le texte, être toujours plus efficace.

Bien souvent avec une phrase courte, l’auditeur comprend plus facilement l’intrigue. Et l’impact est aussi plus évident.

Écrire des phrases plus courtes aide à trouver des idées percutantes et à utiliser un vocabulaire plus riche. Quand à la structure des phrases, avec cette technique, elles peuvent créer plus de tension, de hâte ou d’urgence.

C’est très intéressant à travailler quand on doit rédiger rapidement un texte ou captiver un auditoire. Et à pratiquer dans un atelier d’écriture.

Cette technique porte un nom : Parataxie. Je vous invite à vous renseigner sur ce mode d’écriture que l’on peut utiliser en fonction de l’intention que l’on veut mettre dans notre texte.

Scripturalement Vôtre

Marie Hélène

La règle des 5 W

Quel que soit le thème de l’atelier que j’anime, il m’arrive de vouloir que les textes de mes écrivants soient très structurés.

Je ne suis pas particulièrement exigeante sur la syntaxe, l’’orthographe, ou les règles de concordance des temps. Mais j’ai certaines attentes sur la cohérence d’un texte.

Et, par exemple, je trouve que la règle des 5 W est une bonne façon de structurer un texte, même court. En atelier, le temps d’écriture étant chronométré, l’exercice est intéressant.

Qu’est-ce que cette règle ?

Les 5 W sont : Who-What- When-Where-Why (qui-quoi-quand-où-pourquoi). Ces 5 questions auxquelles on peut ajouter « Comment » sont très utiles pour décrire une situation, pour rassembler des informations et les ordonner dans le texte.

Cette méthode de description remonterait à l’époque d’Aristote et aurait été un moyen mnémotechnique pour qualifier les propos d’un auteur.

La règle des 5 W est enseignée depuis 1917 dans les plus grandes écoles de journalisme.

Alors pourquoi se priver d’un outil si utile en atelier d’écriture ?

Scripturalement Vôtre

Marie Hélène

Les Haïkus

J’aime beaucoup introduire dans mes ateliers d’écriture un exercice, que je trouve très tonique et qui « chauffe la plume » assez bien , en le répétant au moins 3 fois.

L’écriture d’un Haïku.

Ce sont de petits poèmes d’origine japonais très courts. Les japonais en écrivent depuis fort longtemps (15ème -16ème siècle) et de grands poètes sont encore cités aujourd’hui, comme Bashō Matsuo.

L’écriture classique des Haïkus est assez codifiée, mais aujourd’hui, on peut utiliser ce style pour animer des ateliers d’écriture moderne.

En effet, en utilisant les règles les plus accessibles comme :

– trois vers de 5, 7 et 5 syllabes

– Il est comme une sorte d’instantané

– exprimer une émotion, un sentiment passager

– être concis, très concis,

il est tout à fait possible d’écrire un petit poème sur n’importe quel sujet.

Mais toute la difficulté de l’exercice sera d’utiliser le bon vocabulaire et comme le conseillait le poète Matsunaga Teitoku (1571-1654) « éviter de vous répéter ».

Scripturalement Vôtre

Marie Hélène