L’écriture dans toutes versions

Depuis quelques semaines, des messages subliminaux de l’Univers envahissent ma vie ! Le plus insistant est « Parle des mots ! » Oui merci pour l’info l’Univers, juste je te rappelle que c’est un peu pour ça que ma petite association s’appelle Mots et Yoga, donc question mots, je ne l’oublie pas !! (parfois je vous jure, l’Univers enfonce un peu les portes ouvertes, m’enfin …)

Donc pour ne fâcher personne et faire la publicité que me demande « Univers », voici trois rencontres que je propose.

1 ) Vers l’écriture – récit de transmission de Jeanne Benameur.

Ce texte est en cours de lecture et je ne suis pas déçue de cette rencontre livresque car ce n’est pas ma première. Je pense m’adosser à ses mots pour me ateliers à venir…

Ma première rencontre avec cette autrice s’est fait au travers de son roman Les Demeurées. J’ai reçu une claque ! En voici le résumé :Les demeurées, ce sont une idiote du village et sa fille, fruit d’un contact éphémère avec un ivrogne de passage. Entre ces deux êtres d’infortune, nulle parole. Leur amour est silencieux, bâti sur leur seule présence l’une à l’autre. Leur vie recluse, solitaire, doit cependant prendre fin lorsque la petite Luce prend le chemin de l’école. Là, le monde l’attend et mademoiselle Solange, l’institutrice, est décidée à rompre l’ignorance, à faire jaillir les mots. La Varienne et sa fille vivent cette intrusion de l’extérieur comme une menace. Ensemble, elles renforceront ce lien primal, instinctif qui les unit: un amour quasi mystique, indéfectible, originel.

Mais qui est Jeanne Benameur ? Elle se distinguera sur la scène littéraire avec Les Demeurées qui recevra en 2001 le prix Unicef entre autres nombreux prix pour ses oeuvres.

Parallèlement à son travail d’écrivaine, elle anime régulièrement des ateliers d’écriture, notamment en milieu carceral et auprès des enfants pour qui elle a une grande passion (elle est membre de l’association Parrains par mille). Elle est également membre du jury du prix Fémina depuis 2023

Jeanne Benameur écrit pour des âges très variés. L’écriture luis permet notamment d’ouvrir de nouveaux horizons. Et il est dit que dans « ses romans, la relation à l’autre est au fondement même de la narration ».

Elle accorde une grande place à la psychanalyse. Dans une rencontre effectuée à l’académie de Créteil 2005[5], elle dit : « Mon pari est que si je suis transformée, mon texte transformera d’autres lecteurs puisqu’on est semblables. » La psychanalyse lui a permis de mettre en forme par la parole ses émotions et donc de les travailler dans l’écriture. Elle lui a permis encore de faire le lien avec le partageable. 1

2) Parmi mes lieux de perdition, il y a la médiathèque. J’y emprunte des livres, des romans graphiques et des DVD. (Oui mon temps est bien rempli…). « Univers » était tapi sur une étagère pour me faire rencontrer le magnifique et sensible roman graphique « Lointains mes mots » de Sandrine Revel et Anaële Hermans chez Dargaud.

On y rencontre Claire qui vit en Galice près de la mer, nettoie des plages envahies par le pétrole d’un cargo « fantôme ». Elle s’est retrouvé à cet endroit pour respirer un peu loin de la grande ville, mais aussi pour se retrouver. En effet, on apprend très vite qu’elle a eu un AVC et qu’elle est atteinte d’une aphasie profonde. Elle, la professeure, la traductrice amoureuse des mots, les a perdus et en souffre terriblement. Alors, dans ce coin de la Galice où elle rencontre Beatriz, elle découvre la mer immense, profonde et silencieuse, en apparence.

Ce texte et ces images m’ont profondément émus car quand on aime les mots, les échanges, les partages, les livres, perdre cette relation doit être une véritable torture. Ce sujet, l’avc et ses implications au quotidien, je le connaissais un peu mais je sais que dorénavant, j’en parlerai beaucoup plus autour de moi pour sensibiliser les personnes qui aiment les mots.

3) Troisième message d’« Univers » s’est fait par le biais de l’image, en me suggerant fortement d’aller voir le film « The Chronology of water »Réalisation : Kristen Stewart avec dans les roles principaux : Imogen Poots : Lidia Yuknavitch, Thora Birch : Claudia, James Belushi : Ken Kesey, Tom Sturridge : Devin .

Le synopsis est le suivant : Lidia Yuknavitch est une jeune femme marquée par des maltraitances — y compris sexuelles — au sein de sa famille puis par des abus, des excès et des addictions (drogues et alcools notamment). Elle va peu à peu trouver un mode d’expression à travers l’écriture et sa voie en tant que sportive, avec la natation. Elle devient finalement une enseignante, une mère et une écrivaine moderne et singulière.

Inspiré (librement) des mémoires de Lidia Yuknavitch publiée en 2011 sous le même titre (La Mécanique des Fluides), ce film n’est pas un récit traditionnel avec une succession de scènes, mais une succession de fragments d’images, de phrases, de souvenirs et de sensations, traduisant une difficulté d’être.

A ce jour, je n’ai aucune idée la façon dont ce film va me parler, mais j’ai envie de le partager. Donc, je le propose aux membres de l’association pour une rencontre exceptionnelle en novembre 2025.

En voici la bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=2bTZwCRp4kg

Voilà je ne sais pas ce que l’Univers va encore m’envoyer comme message autour des mots et de l’écriture, mais je trouve ses suggestions pertinentes pour le moment. Alors, je l’écoute…

1Source : wikipedia

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